L’Union européenne (UE) s’aligne sur les intérêts du capital, en promouvant des mesures qui favorisent les monopoles, la concentration du capital et la centralisation. C’est l’union du capital européen. L’UE est un bloc économique, politique et militaire impérialiste, contraire aux intérêts de la classe ouvrière et des couches populaires. Il sert le système capitaliste qui conduit à la pauvreté, au chômage, aux guerres impérialistes comme celle en Ukraine, aux atrocités comme celle de l’État d’occupation d’Israël contre les Palestiniens et aux vagues de réfugiés.
Bien que l’UE ait réussi à dissimuler sa nature véritablement anti-populaire derrière une façade d’attentes de prospérité pendant une période significative, les dernières décennies ont indéniablement exposé la réalité. La soi-disant « prospérité » et les avantages apparents pour les travailleurs étaient essentiellement des appâts, les attirant dans un piège qui a intensifié les attaques contre leurs droits, surtout après 1990, dans l’ensemble de l’UE.
Dans le contexte actuel, le Pacte de stabilité est réintroduit avec une stricte discipline budgétaire afin de faire payer les travailleurs par une lourde fiscalité directe et indirecte ; les coupes dans les services sociaux et leur commercialisation sont encouragées, afin de lever des capitaux grâce aux excédents budgétaires pour les investissements des grands groupes économiques. Une série de directives de l’UE et du gouvernement promeuvent l’abolition des conventions collectives de travail, l’érosion des horaires de travail quotidiens stables avec des horaires de travail inhumains, un chômage généralisé avec des mesures punitives qui privent même les chômeurs d’allocations de chômage, le sous-emploi et une flexibilité accrue, le télétravail, de maigres retraites. et les systèmes de sécurité sociale privatisés. Tout cela conduit à la privation, à la combinaison de deux ou plusieurs emplois mal payés, au relèvement de l’âge de la retraite et au travail au-delà de cet âge, à la désintégration des systèmes de santé publique et à l’augmentation des coûts pour la classe ouvrière et les couches populaires qui souffrent de la flambée des prix. , précarité énergétique, fiscalité sauvage, loyers élevés, saisies de leurs maisons, surtout après les augmentations répétées des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne (BCE). Dans le même temps, les intimidations de la part des employeurs s’intensifient, tandis que des lois qui pénalisent et interdisent les grèves et les activités syndicales sont promulguées dans toute l’Europe. Les grands employeurs utilisent l’outil du syndicalisme dirigé par l’employeur pour faire adopter leurs projets visant à créer une main-d’œuvre flexible et bon marché afin d’aggraver les conditions de travail déjà désastreuses et d’intensifier l’exploitation.
Nous croyons en une trajectoire alternative pour le peuple, en la vision d’une autre Europe de bien-être et de promotion sociale pour le peuple, pour la classe ouvrière qui produit la richesse. Une Europe de coopération, de paix et de socialisme. Cet objectif illumine la lutte pour le travail avec tous les droits et conventions collectives de travail, les libertés démocratiques et syndicales, le droit de grève, pour la satisfaction des besoins contemporains des travailleurs.
Il est extrêmement important et prometteur qu’en dépit du rapport de forces négatif au sein du mouvement ouvrier et syndical, les travailleurs d’un certain nombre de pays organisent des luttes et des grèves et se coordonnent. Les partis de la CEA mettent toute leur énergie au développement et à la réussite de ces mobilisations.
Nous croyons à la nécessité d’une lutte résolue contre toute forme d’administration bourgeoise au sein du système d’exploitation, qu’elle soit libérale ou social-démocrate. Cet effort nécessite une opposition ferme à l’opportunisme et au réformisme dans le mouvement syndical ouvrier, qui se manifeste par l’influence de l’idéologie bourgeoise sur le mouvement ouvrier. Cela ne peut être réalisé sans s’opposer activement, résister et désobéir de manière axée sur la classe à l’UE capitaliste réactionnaire et sans contester toutes les orientations, réglementations et directives antipopulaires de la Commission européenne. Notre lutte est dirigée contre l’exploitation capitaliste, visant l’instauration du socialisme-communisme. En fin de compte, la principale tâche internationaliste de tout Parti communiste consiste à travailler sérieusement et de manière persistante dans son propre pays en tant que contribution à la lutte internationale et mondiale.
Nous nous engageons à répondre aux besoins actuels des travailleurs et des couches populaires en nous unissant dans une direction militante et orientée de classe et en coordonnant l’action du mouvement ouvrier et syndical avec d’autres mouvements populaires. Notre objectif est d’orienter ces efforts vers une lutte collective contre les monopoles, le capitalisme, ainsi que contre l’UE et l’OTAN.